Commune de Pannecières du Loiret 45300

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    MÉTIERS D'AUTREFOIS

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    Messages : 22
    Date d'inscription : 09/10/2012
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    Localisation : Pannecières

    MÉTIERS D'AUTREFOIS Empty MÉTIERS D'AUTREFOIS

    Message  Administrateur Jeu 14 Fév - 19:32

    MÉTIERS DE LA RUE – MÉTIERS D’AUTREFOIS.
    Il y avait les rémouleurs, ou repasseurs, affûteurs de couteaux qui poussaient une petite charrette sur laquelle était posée leur meule à affûter : "rémouleur! rémouleur! repasse couteaux! repasse ciseaux!".
    Les rempailleurs de chaise, Autre présence régulière dans les rues, les ramoneurs avec leur hérisson, et leur marmotte, les vidangeurs car il n’y avait pas encore de tout à l'égout, passant avec leur tracteur.
    Les bourreliers qui vendaient le nécessaire pour l'attelage des charrettes ou de voitures à cheval. Les grainetiers, qui vendaient des semences aux fermiers. Les puisatiers et cureurs de puits pour vous tiriez votre eau potable du puits.
    Anecdotes :
    : Monsieur Charpentier père et beau père de Jeannine charpentier était berger à Pannecières, il récolté les peaux de lapin qu’il emmené avec une voiture à chien.
    (voir photo) Cet homme qui passait dans la rue en criant « pet de lapiii » peaux de lapins! Les vendait t’il ou en achetait t’il ?.
    Je pense qu’il les achetait pour en faire des manteaux.

    Marchand de peaux de lapin. MÉTIERS D'AUTREFOIS Marcha10

    Voiture à chien. MÉTIERS D'AUTREFOIS Voitur10


    LA VIE AUTOUR DE PANNECIERES A LA FIN DU XVIII eme SIÈCLE.

    Pour les métiers de l'alimentation, les inventaires donnent des indications sur la clientèle d'un pâtissier, d'un pain épicier,
    d'un boulanger et de deux aubergistes.Les huit clients du pâtissier, tous de Pithiviers, étaient d'un niveau social relativement aisé, chirurgien, boucher, tailleur, notaire, élu, marchand et huissier.
    Les quatre clients devant de l'argent au pain épicier venaient de Boynes, Montargis et Teillay-Saint-Benoît, et il s'agissait de marchands ou de pâtissiers.
    73% des 40 clients débiteur du boulanger, étaient de Pithiviers, et provenaient de tous les groupes sociaux, artisan, manœuvriers,
    laboureurs, marchands, curé, gardes-chasses, notaire, employé des recettes des tailles, noble et secrétaire du roi.
    La plupart des sommes étaient minimes, 90% ne dépassaient pas 50 livres et 43% étaient inférieures à 10 livres.
    Les aubergistes avaient une clientèle d'ouvriers. Un inventaire indique la présence de maçon de Pithiviers et d'Engenville et de garçons maçon de Malesherbes " pour dépense de cabaret" l'aubergiste avait vendu du vin à un perruquier de la ville.

    Pour les métiers du bois l'inventaire d'un tourneur sur bois indique, sur les huit clients débiteurs, quatre nobles, De Vidal seigneur de Yèvres-le-Chastel,De La Taille, seigneur des essarts, De Toustain, seigneur d'Escrennes et de Bouville.
    Pour les métiers du fer, l'inventaire Veron maître serrurier, mentionne que, sur les 23 clients débiteurs, un seul était de pithiviers, les autres venant de paroisses avoisinantes jusqu'à Augerville-la-Rivière. Six de ses clients étaient des nobles, Deshourdon seigneur de Courcy, Mme Daussy, la dame de Bardy, le comte de la Luzerne, seigneur de Chambon, le marquis d'Allemont, seigneur d'Augerville-la-Rivière, le comte de bizemont, seigneur de Thignonville et le Marquis de Toustain, seigneur d'Escrennes, quatre étaient des religieux, les fabriques de Chambon, d'Allainville et de Sermaises et le curé de Pannecières. Un était exempt de la maréchaussée à Malesherbes. Il fournissait les charrons et les maréchaux ( une enclume à celui d'Aulnay et un soufflet à celui de Sermaises, des bandages de roue) et d'autres métiers, une masse pour un tailleur de pierre de Yèvres-Le-Chastel. Certaines sommes dues étaient importantes, 1370 livres pour la fabrique de Sermaises, 708 livres du curé de Pannecières, 640 livres du seigneur Toustain et 500 livres de Bizemont.
    Parmi les professions libérales, les dettes actives du chirurgien Charaudeau pour pansements et vente de médicaments, mentionnent 171 clients dont 47% étaient de Pithiviers, les autres venant des villages alentour. Il vendait aussi des produits de couleurs pour les peintres. Il fournissait l'Hôtel-Dieu en médicaments, ainsi que de nombreux chirurgiens, telsceux de Mainvilliers, de Charmont, de Boyne,d'Outarville, de Yévre-Le-Chatel, de Puiseaux, de Malesherbes, de Pithiviers, de Bondaroy et de Guigneville, lui même se fournissant à Paris. Les dettes actives s'élevaient à 7374 livres 8 sols. Toutes les couches de la société étaient représentées, les curés d'Aulnay et de Dadonville, l'évêque de Bayeux, des nobles, le comte de Rocheplatte, De La Taille, seigneur des Essards, demoiselle de Drouin au château de Rocheplatte, demoiselle de Senives et de Fougu, avec la baronne Daussy dame du fief de Bardy au château de Bardy), des officiers,Cocatrix, contrôleur des actes, des artisans, des métiers de la terre, des manœuvriers et des petits métiers.
    Le perruquier Matthieu n'avait que deux clients de Pithiviers débiteurs, Lesage, domestique de M d'Oyzeville et Godard ancien commissaire des tailles pour un an d'abonnement. L'aire d'influence de Pithiviers était limitée au sud par la forêt d'Orléans, au nord à Mainvilliers, à l'est par Puiseaux et à l'ouest par Bazoches-les-Gallerandes et Outarville.

    Les fournisseurs de la ville de Pithiviers.

    L'inventaire de Michel Ruzé, liste des fournisseurs dans tout le royaume de France. Son état de marchand de draps et de négociant de safran l'amenait à avoir des relations dans tout le pays et même au-delà. Il était en affaire avec 33 marchands de draps qui était de Troyes, de Mayenne, de Beauvais, d'Elbbeuf, de Villefranche, de Saint-Loup en Poitou, d'Amiens, de Nimes, de Sedan, de Reims, de Lille, de Saint-Denis, de Versaille, de Paris, de Verneuil, de Nogent-le-Rotrou, d'Orléans et de Boynes. Les sommes engagées chez ces marchands étaient importante, toutes supérieures à cent livres à cent livres; six dépassaient 500 livres et une 2000 livres. L'inventaire d'un apprêteur de bas indique que les lieux de fourniture les plus fréquents pour ce petit commerçant étaient Pithiviers, Boynes, Beaune, Orléans, Etampes, Gommerville et Mérouville. Il s'agissait souvent de marchands, de bonnetiers et d'épiciers.

    Les boulangers s'approvisionnent en grain et en farine auprès des grainetiers de la ville et des laboureurs des environs. Parmi les dettes passives d'un boulanger, deux des 12 fournisseurs étaient grainetiers et les autres des laboureurs. Les cabaretiers achetaient le vin aux vignerons locaux.

    L'inventaire de Veron, serrurier, indique qu'il se fournissait à Pithiviers chez des marchands de fer, Laureau fils et père, et chez un chaudronnier des marchandises de fer. Pour sa forge, il achetait du charbon chez un marchand de Châteauneuf-sur-Loire.


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